Les fameux ENT (Environnement Numérique de Travail) qui devaient permettre aux élèves en vacances-COVID de poursuivre leurs cours à distance depuis leurs domiciles n’ont pas tenu le coup. Pour cause ? Les plateformes numériques sont saturées ou en rade, et les enseignants ont vite abandonné les outils numériques mis à leur disposition par l’Education nationale.
Cette défaillance des ENT a fait réagir la FCPE, Fédération des Conseils de Parents d’Elèves, qui demande au gouvernement français de mettre en place des systèmes fiables et correctement dimensionnés qui permettent aux élèves d’accéder à distance à leurs devoirs ainsi qu’aux ressources mises à leur disposition par les enseignants grâce aux visios. La FCPE exige, par conséquent, des moyens appropriés pour les jeunes de la part du gouvernement. « Il y va de leur avenir, de l’égalité de leurs chances ».
A voir de près, ce raté de « Ecole à la maison » va pénaliser plus longtemps encore les élèves français dont les classes sont fermées jusque fin avril à cause de la pandémie Covid 19. Leur retour à l’école n’est envisagé que progressivement à partir du 26 avril pour les élèves de la maternelle et de l’élémentaire. Les collégiens et les lycéens ne reprendront leur cours en présentiel qu’à partir du 3 mai !
Du côté du Ministère français de l’Education Nationale, on explique cette défaillance du réseau numérique par des cyber-attaques, et l’incendie chez un hébergeur de serveur deux semaines auparavant. Mais ces raisons suffisent-elles vraiment pour expliquer ces ratés techniques ?
Selon le Dr. Victor Agbégnénou, inventeur de RETICE et RENAC, PDG de KA Technologies, tant les infrastructures numériques reposeront sur l’architecture actuelle, les mêmes problèmes se poseront et se reproduiront. Seul le système à Réseaux Energétiques et Numériques pour l’Autonomie Locale (RENAL) peut résoudre durablement et partout ce problème.
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